dimanche 12 juillet 2009

Temps de se caser.

Nous nous sommes donnés rendez vous un samedi matin. A 6h du matin (!) dans une rue attenante à l’hôpital St Roch.
La voiture de Marius coincée entre deux autres garées au bord de la route, je ne peux que m’arrêter « en double fil » bloquant totalement le passage à sens unique.
Nous ouvrons les capots de nos voitures. Marius tire les fils de la batterie de sa voiture et les branche à la mienne.
Mais soudainement une ambulance apparaît derrière et je suis obligé de partir. Je reviens et nous recommençons l’opération. Marius devient nerveux, de loin on entend une autre voiture s’approcher. Nous allumons les feux de détresse et continuons le travail. Marius réessaye plusieurs fois. Sa voiture ne démarre pas. Les chauffeurs de quelques voitures qui attendent bloqués s’impatientent. Des klaxons deviennent de plus en plus insistants.
Marius me jette un regard résigné – On abandonne!
Nous rangeons le matériel, nous nous serrons les mains.
Merci – me dit-il. Après tout, c’est le temps de me caser. Je ne bouge plus, je reste ici, je me sédentarise ! Et il rit déjà. Je pars. Marius reste dans sa Volkswagen rouillée où il habite depuis 5 ans.

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