Hubert est assis sur le trottoir, appuyé contre le mur d’un bâtiment, à deux pas d’un distributeur de billets de banque…
Devant lui une petite assiette en plastique avec quelques pièces jaunes. Il a l’air écrasé. Des traces de coups, du sang sur son visage. Il n’arrive pas à parler. Il crache, il cherche sa voix et me dit faiblement : « Je n’ai pas de force, achète-moi du kebab. »
Il me donne l’assiette avec de l’argent et me montre du doigt, de l’autre côté de la rue, une boutique maghrébine. L’homme qui travaille au « fast food kebab » veut savoir quelle sauce je préfère. Je fais un signe de tête en lui montrant Hubert. « C’est pour lui » !
Il regarde Hubert de loin, ajoute de la viande et ne veut pas prendre d’argent.
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